Réforme des retraites : Eric Ciotti revendique un "succès" pour les Républicains après sa rencontre avec Elisabeth Borne
Ce qu'il faut savoir
Le président des Républicains (LR), Eric Ciotti, et les chefs des groupes parlementaires à l'Assemblée, Olivier Marleix, et au Sénat, Bruno Retailleau, ont été reçus, jeudi 12 janvier, à Matignon pour un entretien avec la Première ministre, Elisabeth Borne, sur la réforme des retraites. L'exécutif espère toujours un vaste soutien de LR pour faire passer au Parlement son texte.
"La Première ministre a confirmé aujourd'hui qu'il y aurait revalorisation des petites retraites pour 1,8 million de retraités", s'est félicité Eric Ciotti, à la sortie de cet entretien, estimant que soutenir la réforme de l'exécutif était "cohérent" pour LR. "Ce succès (...) est dû aux Républicains", a-t-il ajouté au sujet de cette mesure également réclamée par les syndicats et le groupe parlementaire Renaissance. Ce direct est désormais terminé.
Elisabeth Borne appelle les syndicats à "ne pas pénaliser les Français". En marge d'un déplacement à Disneyland Paris, la Première ministre a réagi à l'appel à la grève de la CGT Pétrole, jeudi, lançant un "appel à la responsabilité" aux syndicats. "On peut faire grève, mais les inquiétudes de nos concitoyens sont déjà fortes donc trouvons des modes d'action qui ne pénalisent pas les Français", a déclaré la Première ministre.
La CGT Pétrole appelle à plusieurs jours de grève. Dans un communiqué diffusé jeudi matin, le syndicat appelle à plusieurs mouvements de grève les 19 et 26 janvier ainsi que le 6 février avec "si nécessaire, l'arrêt des installations de raffinage". L'appel entraînera des "baisses de débit" et "l'arrêt des expéditions", précise à Eric Sellini, le coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies.
"Une grève puissante" dans le rail le 19 janvier. Déterminés à s'opposer à la réforme des retraites, les syndicats des grandes entreprises de transport comme la SNCF ou la RATP appellent à "une grève puissante" le jeudi 19 janvier. A la SNCF, le message de l'intersyndicale composée de la CGT, l'Unsa, SUD et la CFDT est clair : "Opposition totale au recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans accompagné d'une hausse de la durée de cotisation."
Une réforme "nécessaire", selon Edouard Philippe. L'ancien Premier ministre, dont le parti Horizons est membre de la majorité, soutient la réforme des retraites. Selon lui, elle "va dans le sens de plus de travail pour garantir plus de prospérité et plus de solidarité". Il vaut "mieux faire vite que lentement", dit-il dans un entretien au Point.