PLFSS et réforme des retraites : "Nous n'excluons aucune hypothèse", confie Olivier Dussopt
Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 15 septembre.
La Première ministre, Élisabeth Borne, a annoncé la prolongation du bouclier énergétique, mercredi 14 septembre. La hausse des tarifs du gaz et de l’électricité sera limitée à 15 % en 2023. Sur quelle période ? "On verra en fonction de l'évolution", explique Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 15 septembre.
Toutes ces mesures ont un coût. "C'est de l'argent, c'est la difficulté que l'on a à tenir les déficits et donc la dette. Donc il faut savoir être raisonnable. Nous gardons un acquis de croissance qui est solide, une économie qui résiste", précise Olivier Dussopt.
"Il faut faire la réforme"
Dans ce contexte difficile, faut-il se lancer dans une réforme des retraites ? "Je crois que oui, parce que cette réforme est essentielle. Le système de retraite n'est pas équilibré financièrement. Le Conseil d'orientation des retraites (COR) évoque un déficit dès 2023, à 12,7 milliards d'euros en 2027 et à presque 20 milliards en 2030", confie le ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion.
Quelle est la position du gouvernement sur la question ? "Nous sommes ouverts à toutes les hypothèses, que ce soit le recul de l'âge légal de départ à la retraite, l'accélération de la réforme de 2013-2014 qui consiste à augmenter la durée de cotisation. Nous ne voulons pas une augmentation de cotisation ou une aggravation de la dette ou du déficit", précise Olivier Dussopt. Une mesure d'âge via un amendement dans le PLFSS est-elle exclue ? "Nous n'excluons aucune hypothèse", développe le ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion. "Il faut faire la réforme, de la manière la plus efficace, pour que l'engagement du chef de l'État soit tenu, avec une première application en 2023", conclut-il.
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