Pour Clément Beaune, la journée de mobilisation de mardi “sera une vraie galère” dans les transports

Dimanche 5 mars, Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, est l'invité de l'émission "Dimanche en politique" diffusée sur France 3. Mardi 28 février, la collision entre deux trains en Grèce a fait 58 morts. Le ministre a rappelé l’importance “d’entretenir un réseau ferroviaire”, avant d’ajouter que “la responsabilité de la SNCF, du gouvernement, est de tout faire pour que nos réseaux, nos trains soient en toute sécurité assurée”.

Tandis que les syndicats ont appelé à “mettre la France à l’arrêt” mardi 7 mars, des millions de Français se demandent s’il y aura des transports dans l’Hexagone. “Il y aura de très forts impacts, (...) pour beaucoup ce sera une vraie galère”, prévient Clément Beaune, notamment pour ceux qui sont dans la nécessité de prendre les transports en commun pour se rendre sur leur lieu de travail. “On sera sur une journée où il y aura peu de transports publics”, a poursuivi le ministre des Transports. “Il y aura, à la SNCF, des jours difficiles", dit le ministre à propos de la grève reconductible qui débutera le 7 mars.

“On propose une solution responsable” aux problèmes de financement

Dans la nuit du samedi 4 mars au dimanche 5, les sénateurs ont voté l’article premier du projet de réforme des retraites mettant fin aux régimes spéciaux là où ils existaient encore, par exemple à la RATP. Dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, Olivier Dussopt a expliqué qu’il s’agissait là d’une “réforme de gauche” et qu’il “n’y aura pas de perdant”. Sur ce point, le ministre des Transports explique qu’il s’agit d’une “réforme de responsabilité, dans laquelle [il] est à l’aise en tant qu’homme de gauche”. Il poursuit en disant souhaiter que les ambitions de réformer le pays ne s'arrêtent pas après l’épisode des retraites. “C’est facile de dire ‘plus d’argent, il n’y a pas de problème de financement’. Maintenant, tout le monde reconnaît qu’il y en a un, même la gauche. Nous, on propose une solution qui est, je crois, responsable, travailler de manière équitable, un peu plus”, explique Clément Beaune.