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Réforme des retraites : l'Unsa-Ferroviaire dit avoir obtenu de "réelles avancées" lors des négociations

Le secrétaire général de l'Unsa-Ferroviaire Didier Mathis affirme avoir obtenu plusieurs avancées dans les négociations avec le gouvernement. Le syndicat appelle à une trêve de la grève pendant les fêtes de Noël.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Entretiens à Matignon le 18 décembre 2019 entre plusieurs ministres du gouvernement et les partenaires sociaux.  (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)

Seul syndicat à appeler à une pause de la grève pendant les fêtes de fin d'année, l'Unsa-Ferroviaire, 2e syndicat à la SNCF après la CGT, estime que les négociations entre les partenaires sociaux et le gouvernement ont permis d'obtenir des "avancées", notamment en ce qui concerne la "clause à l'italienne" et la question de la pénibilité. 

Il y a encore pas mal de choses à gagner

Didier Mathis, secrétaire général de l'Unsa-Ferroviaire

à franceinfo

"Il y a eu de réelles avancées" en ce qui concerne notamment la '"clause à l'italienne", a expliqué sur franceinfo Didier Mathis, secrétaire général de l'Unsa-Ferroviaire : "La pension, pour les cheminots à statut qui seront impactés par la nouvelle réforme, sera calculée sur la position de rémunération au moment du départ en retraite et non sur l'imposition de rémunération au 1er janvier 2025. C'est la première chose qu'on a obtenue."

Sur la question de la pénibilité, elle "serait portée à deux ans sur les 58 métiers qui se sont avérés pénibles", explique Didier Mathis qui précise avoir aussi obtenu "la création d'un plan d'épargne retraite collectif".

Le secrétaire général de l'Unsa-Ferroviaire estime cependant qu'"Il y a encore encore pas mal de choses à gagner, notamment par rapport aux âges pivots et au décalage à 64 ans que nous n'acceptons pas".

Une pause pour "la continuité du service public"

"La demande de pause que nous faisons pour les fêtes de fin d'année, c'est pour permettre à tous les Français de rejoindre leurs familles et passer de très bonnes fêtes de fin d'année", justifie Didier Mathis. Les négociations entre le gouvernement et les organisations syndicales étant interrompues jusqu'au 6 janvier, Didier Mathis estime qu'il est temps de faire une pause "dans un souci de dialogue social et de continuité, surtout du service public". 

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