Réforme des retraites : le coût des jours de grève pénalise certains opposants
Mardi 28 mars, 1 600 personnes se préparent à manifester à Beauvais (Oise), pour la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Parmi eux, Pascal Grandin, formateur, en est à sa dixième journée de manifestation et les jours de grève commencent à peser dans son budget. "On consommera moins, tout ce qui est superflu, on ne l'achètera pas. Ça fera moins de bénéfices pour les grandes surfaces et moins de TVA pour l'État", déclare-t-il.
Des manifestations en famille
Il n'est pas simple pour les militants de tenir sur la durée. Certains s'organisent en famille, comme Olivier Delaunay, venu avec sa mère, au chômage depuis trois ans. "On essaye de tourner, de se passer le relais un peu", alors qu'il garde sa nièce pour que sa mère travaille. En marge du cortège, Alain Kévin travaille. Il a déjà manifesté deux fois. Avec son Smic, il ne pouvait pas se permettre d'être en grève mardi, mais reste solidaire de la mobilisation.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.