Cet article date de plus d'un an.

Réforme des retraites : "Le droit de débattre, oui, le droit de blocage, non", martèle la ministre de l'Enseignement supérieur après l'évacuation de l'université de Bordeaux

Sylvie Retailleau assure que la police procèdera à des évacuations d'établissements dès qu'il y aura "blocage avec dégradations".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur, le 1er avril sur franceinfo. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Quelques dizaines sur 200, à peu près, écoles et universités" ont connu des perturbations liées à la mobilisation contre la réforme des retraites, annonce samedi 1er avril sur France Inter Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le 28 mars, lors de la 10e journée d'action nationale contre la réforme, le ministère de l'Éducation faisait état de 53 incidents en France devant des établissements scolaires.

Sylvie Retailleau précise qu'elle n'a rien contre la tenue d'assemblées générales. "Si les jeunes n'exprimaient plus leur pensée, ce serait très inquiétant pour la démocratie !", lance-t-elle. Mais elle s'oppose aux blocages. "Le droit de grève, le droit d'échanger, le droit de débattre, oui. Le droit de blocage, non", a-t-elle martelé.

"Quand vous regardez le résultat des locaux de Bordeaux qui sont dégradés, il y a pratiquement six mois de travaux à faire qui vont empêcher les étudiants d'aller travailler."

Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

à France Inter

Il y aura "des opérations d'évacuation quand il y a vraiment un blocage avec dégradations, avec des actes de vandalisme", prévient la ministre, citant l'exemple de Bordeaux vendredi. "C’est-à-dire qu'il y a des blocages qui empêchent l'accès aux zones d'étudiants ou à un bâtiment, mais surtout avec des dégradations." Le site bordelais, précise la ministre, a été bloqué par une quarantaine de personnes, "dont certaines extérieures à l'université", alors qu'il compte environ 50 000 étudiants.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.