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Réformes des retraites : le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau "outré" par la CGT qui veut "mettre à genoux" l’économie française

Le président du groupe Les Républicains au Sénat a dénoncé ce lundi 6 mars les propos d'un syndicaliste de la CGT voulant "mettre à genoux l'économie française", lors de la journée de mobilisation du 7 mars contre la réforme des retraites.
Article rédigé par franceinfo
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Bruno Retailleau, patron des sénateurs Les Républicains, s’est dit ce lundi sur France Bleu Loire Océan "outré" par les déclarations de la CGT voulant "mettre à genoux l’économie française" le 7 mars (LUDOVIC MARIN / AFP)

Bruno Retailleau, patron des sénateurs Les Républicains, s’est dit ce lundi sur France Bleu Loire Océan "outré" par les déclarations de la CGT qui veut "mettre à genoux l’économie française". Le secrétaire général de la fédération CGT de la Chimie, Emmanuel Lépine, s'est dit prêt à "mettre à genoux l'économie française" pour faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites.

"Elle ne l'est pas suffisamment à genoux l'économie française ? Les Français les plus modestes ne sont pas suffisamment à genoux ? Il y a les déficits, les services publics qui ne fonctionnent plus. Il y a aussi la vie chère. Qu'est-ce qu'ils veulent ces gens-là de plus ? Prendre les Français au travail en otage ?", s’est-il interrogé.

"Un groupe, parce qu'il a un pouvoir de chantage, ne peut pas bloquer et prendre en otage tous les Français"

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat

à France Bleu Loire Océan

La journée de mobilisation contre la réforme des retraites mardi 7 mars s’annonce très suivie dans de nombreux secteurs d’activité. Bruno Retailleau dit "ne pas redouter la rue". Selon lui, "le droit de grève est important", mais il "doit être équilibré avec un autre droit" constitutionnel, "tout aussi important, le droit à la continuité des services publics", a-t-il expliqué. C'est "le droit d'aller et venir, le droit pour les Français d'aller au travail", a-t-il expliqué. 

Par ailleurs, le patron des sénateurs Républicains a dénoncé "l’obstruction" de la gauche au Sénat alors que le texte est en discussion à la chambre haute, même s’il concède que cela "se passe mieux qu'à l’Assemblée". Selon lui, "l’obstruction, c’est en fait de l'antiparlementarisme parce que le Parlement, ce n’est pas un groupe de parole. Ce qui fait l'objet du Parlement, sa raison d’être, c’est le vote", a-t-il rappelé.

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