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Vidéo Interview d'Emmanuel Macron : "Le bon message ? Ça se verra à l'aune de la manifestation de demain", estime Nathalie Saint-Cricq

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Durée de la vidéo : 5 min
Après le passage en force de la réforme des retraites par le 49.3, Emmanuel Macron s'est adressé aux Français dans une interview accordée à France 2 et TF1.
Retraites : ce qu'il faut retenir de la prise de parole d'Emmanuel Macron Après le passage en force de la réforme des retraites par le 49.3, Emmanuel Macron s'est adressé aux Français dans une interview accordée à France 2 et TF1. (France 2)
Article rédigé par France 2 - N. Saint-Cricq, D. Seux
France Télévisions
France 2
Après le passage en force de la réforme des retraites par le 49.3, Emmanuel Macron s'est adressé aux Français dans une interview, mercredi. Nathalie Saint-Cricq analyse, en plateau, cette intervention du chef de l'État.

Deux jours après l’échec des deux motions de censure visant Élisabeth Borne et au lendemain d’une réception au palais présidentiel, c’est aux Français qu’Emmanuel Macron s'est adressé mercredi 22 mars, dans les JT de TF1 et France 2. "Ce qu'il faut retenir d'abord, c'est à tous ceux qui imaginaient qu'il repousserait [la réforme des retraites], pas du tout, la loi sera en vigueur à la fin de l'année. Il le dit, ça ne lui fait pas forcément plaisir mais il le doit, donc c'est un plaidoyer qu'il a commencé à faire en disant avec un ton offensif qu'il assume l'impopularité puisque c'est pour l'intérêt général", déclare Nathalie Saint-Cricq.

"Un message d'ordre"

"Deuxièmement, il dénonce les factieux et les factions. C'est-à-dire qu'il a bien l'intention, soit par les réquisitions, soit par le maintien de l'ordre, d'arrêter que la France donne cette impression aller à vau-l'eau avec des feux tous les soirs et des manifestants, donc c'est un message d'ordre", poursuit la journaliste.

"Le bon message ? Ça se verra à l'aune de la manifestation de demain [jeudi] et de la mobilisation et ça se verra à l'aune de l'effilochage ou non des manifestations un peu impromptues et peu spontanées qu'il y a dans le pays", ajoute Nathalie Saint-Cricq.

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