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Retraites : "Cette réforme correspond à l'identité même de la droite", assume Agnès Evren, vice-présidente du parti LR

"De la clarté et de l'unité" : la vice-présidente des Républicains affirme sur franceinfo que son parti ne peut pas ne pas voter la réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La vice-présidente des Républicains, Agnès Evren, à Paris le 7 mai 2022 (VINCENT ISORE / MAXPPP)

La réforme des retraites "correspond à l'identité même de la droite, à l'ADN de la droite", assume dimanche 12 février sur franceinfo Agnès Evren, eurodéputée et vice-présidente du parti Les Républicains. Elle note notamment que le texte, examiné depuis le début de semaine à l'Assemblée nationale, contient des éléments clés pour son parti, à savoir "la réduction des dépenses publique, la valeur travail et le pouvoir d'achat des retraités". "C'est LR qui détient la clé de ce vote", affirme Agnès Evren. La vice-présidente de Les Républicains estime que son parti "porterait une lourde responsabilité si la réforme ne passait pas". 

Elle appelle donc les membres du parti LR à "afficher de la clarté et de l'unité", faisant là référence aux dissensions qui apparaissent entre le numéro 2 du parti, Aurélien Pradié, et le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau. Alors qu'Aurélien Pradié continue de se montrer défavorable au texte, Bruno Retailleau agite la menace de lui retirer son poste s'il ne vote pas le texte. "Qu'il y ait des débats et parfois des différences d'approche, c'est normal, mais les petites stratégies personnelles et les prises de parole dans tous les sens sont inacceptables, explique Agnès Evren. Elle considère que cela participe à une forme de cacophonie qui nous fragilise tous".

"Le compte n'y est pas encore"

La vice-présidente du parti Les Républicains admet tout de même qu'il est "normal" pour certains membres de son parti "de mettre la pression sur le gouvernement pour obtenir des avancées". Elle reconnaît ainsi que "malgré les avancées obtenues par Éric Ciotti et Olivier Marleix, le compte n'y est pas encore". Elle cite notamment "l'absence de politique de natalité" et l'importance de mener une "lutte contre les fraudes sur les retraites versées à l'étranger". Enfin, si elle appelle à "élargir le dispositif" des carrières longues "à ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans", Agnès Evren juge "impossible" la proposition d'Aurélien Pradié. Le député LR du Lot souhaite que soit pris en compte tout trimestre validé avant 21 ans. "Cela ferait dérailler la réforme sur le plan budgétaire", critique l'eurodéputée de droite.

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