Cet article date de plus d'un an.

Vidéo Examen de la réforme des retraites : les commentaires du député Charles de Courson

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 4min
“On ne peut pas demander des efforts aux autres sans donner l'exemple soi-même." Pour Charles de Courson, la réforme des retraites ne doit pas faire d’exception. Brut vous résume ses prises de paroles lors de l’examen de la loi.
VIDEO. Examen de la réforme des retraites : les commentaires du député Charles de Courson “On ne peut pas demander des efforts aux autres sans donner l'exemple soi-même." Pour Charles de Courson, la réforme des retraites ne doit pas faire d’exception. Brut vous résume ses prises de paroles lors de l’examen de la loi. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
“On ne peut pas demander des efforts aux autres sans donner l'exemple soi-même." Pour Charles de Courson, la réforme des retraites ne doit pas faire d’exception. Brut vous résume ses prises de paroles lors de l’examen de la loi.

Mes chers collègues, je crois être le seul magistrat à la Cour des comptes de cette noble assemblée à avoir contrôlé pour la première fois le régime de retraite de la Banque de France il y a un tiers de siècle.” Charles de Courson est un député centriste, âgé de 70 ans, et élu à l’Assemblée nationale depuis presque 30 ans. Il est actuellement l’élu encore en fonction, exerçant depuis le plus longtemps. Ce 30 janvier, il faisait partie de la commission étudiant la réforme des retraites. “Je voudrais rappeler que le programme du CNR, en 1944, prévoyait l'unification de ces régimes. Et c'est plus compliqué que ça. C'est grâce au MRP et à la droite qu'on a maintenu les régimes spéciaux. Mais oui. Moi, j'ai relu tous les débats”, rappelle-t-il. 

“Ça me paraîtrait tout à fait bien”

Il répond notamment à une intervention d’une autre élue, souhaitant supprimer uniquement 5 régimes spéciaux sur les 14. “Moi, à titre personnel, j'ai toujours défendu la mise en extinction de tous les régimes spéciaux, mais pas de quatre ou cinq d'entre eux. (...) On pourrait parfaitement demander aux bureaux, puisque c'est les bureaux qui gèrent le régime spécial du Sénat et le régime spécial de l'Assemblée, de voter en demandant que, à compter de la prochaine législature, ce sont les règles du régime général qui s'appliquent à ce régime spécial. Ça, ça me paraîtrait tout à fait bien. Parce qu'on ne peut pas demander, mes chers collègues, des efforts aux autres sans donner l'exemple soi-même.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.