Smic : la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, annonce une revalorisation automatique "significative" au 1er janvier
"Compte tenu des tendances sur l'inflation, ça va être une augmentation qui sera supérieure à celle de l'année dernière", a déclaré la ministre sur franceinfo, jeudi matin.
Même si aucun "coup de pouce" n'est envisagé, la revalorisation automatique du smic, au 1er janvier 2019, sera "significative" compte tenu de l'inflation, a promis la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, jeudi 29 novembre sur franceinfo.
"Compte tenu des tendances sur l'inflation, ça va être une augmentation qui sera supérieure à celle de l'année dernière, a déclaré la ministre sur franceinfo. Il y aura bien une revalorisation qui sera significative."
Chaque année, au 1er janvier, le salaire minimum de croissance (smic) bénéficie d'une hausse mécanique, calculée selon deux critères : l'inflation constatée pour les 20% de ménages aux revenus les plus faibles, et la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE). Grâce à l'inflation, cette revalorisation devrait tourner autour de 2%, contre 1,24% au 1er janvier dernier, selon les calculs de l'AFP.
Un coup de pouce serait "un fait du prince"
Depuis le 1er janvier, le salaire minimum de croissance est de 9,88 euros brut par heure (soit 7,82 euros en net après déduction des cotisations salariales). Le smic mensuel brut est de 1 498,47 euros, soit 1 184,93 euros net. Le gouvernement annoncera la revalorisation "le 19 décembre, après consultation des partenaires sociaux le 15, et on aura les chiffres de calcul le 13", a détaillé Muriel Pénicaud.
Louant le système actuel de revalorisation automatique, la ministre du Travail a qualifié un coup de pouce supplémentaire du gouvernement de "fait du prince".
La ministre a en outre rappelé que les 1,6 million de Français touchant le smic ont bénéficié d'une augmentation mensuelle, grâce aux suppressions des cotisations de l'assurance-chômage et maladie. "De novembre 2017 à novembre 2018, c'est 35 euros de plus par mois", a-t-elle défendu, même si cette hausse n'est "pas perçue" à cause de l'inflation.
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