1er-Mai : nouvelle désunion syndicale pour la fête des travailleurs
Entre 150 000 et 210 000 personnes ont manifesté le 1er mai à l'appel essentiellement de la CGT à défaut d'être rejointe par FO et la CFDT. L'occasion une nouvelle fois de fustiger la politique du gouvernement.
En tête du cortège parisien mardi 1er mai, les leaders des trois centrales syndicales CGT, FSU et Solidaires. Derrière eux les cheminots et les professions en lutte. Cette année encore, pas de défilés unitaires. Les deux autres grandes confédérations, CFDT et FO manquaient à l'appel. La CFDT a préféré assister à la projection d'un film italien sur la lutte d'ouvrières dans une usine textile.
200 rassemblements
Le nouveau secrétaire général de FO Pascal Pavageau n'a pas non plus défilé aujourd'hui, mais il se veut un peu plus unitaire. À Marseille, la présence de Jean-Luc Mélenchon a été remarquée. Le député LFI a regretté la désunion syndicale. Il y a eu plus de 200 rassemblements dans toute la France, comme à Toulouse avec des étudiants, des retraités et surtout des cheminots qui ne désarment pas. À Montpellier, le défilé comptait davantage d'étudiants. La prochaine mobilisation aura lieu le 22 mai avec des syndicats de fonctionnaires unis.
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