Grève du 5 octobre : des syndicats dénoncent une "entrave au droit de manifester" à Paris
Une intersyndicale appelle à manifester, mardi, pour la défense des salaires et des emplois et contre les réformes des retraites et de l'assurance chômage.
"Cela n'est pas admissible". Les unions régionales CGT, FO, FSU, Solidaires et Unef en Ile-de-France ont dénoncé, vendredi 1er octobre, "une nouvelle entrave au droit de manifester" après le rejet par la préfecture de police de Paris du parcours proposé dans la capitale pour le défilé du 5 octobre. Ce jour-là, une intersyndicale appelle à une journée de manifestation et de grève pour la défense des salaires et des emplois et contre les réformes des retraites et de l'assurance chômage.
"La préfecture vient de refuser le parcours initialement proposé, déposé il y a dix jours, qui allait de la place de la République à la place de la Concorde, accusent les unions régionales. Le motif invoqué, proximité de ministères et de la place Vendôme, n'est pas acceptable. Nous avons déjà emprunté cet itinéraire et sans aucun problème."
"Il s'agit bien là de choix politiques avec la volonté d'éloigner les cortèges syndicaux des lieux de pouvoir."
Plusieurs syndicats franciliens dont la CGT et FOdans un communiqué
En réponse, la préfecture de police de Paris fait valoir que "les trajets proposés posent des difficultés de sécurité, notamment sur la partie comprise entre Opéra et Concorde, et amènent la préfecture de police à préconiser des modifications d'itinéraires". Selon elle, "des discussions ont lieu avec les organisateurs et sont en cours".
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