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Renault : les salariés bloquent la Fonderie de Bretagne pour protester contre la mise en vente

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Renault : les salariés bloquent la Fonderie de Bretagne pour protester contre la mise en vente
Renault : les salariés bloquent la Fonderie de Bretagne pour protester contre la mise en vente Renault : les salariés bloquent la Fonderie de Bretagne pour protester contre la mise en vente
Article rédigé par France 2 - P.Le Mat, M.Tregouët, P.Lacotte
France Télévisions

Les salariés de la fonderie de Bretagne protestent contre la vente de leur entreprise par Renault. Ils ont occupé l'usine durant la nuit du mardi 27 au mercredi 28 avril.  

Fatigués, mais déterminés : toute la nuit du mardi 27 au mercredi 28 avril, les salariés ont tenu le blocus de la Fonderie de Bretagne, située à Caudan (Morbihan). L'activité est à l'arrêt, et la communication au point mort, alors les salariés ont haussé le ton. Ils demandent "d'arrêter de nous trimbaler, d'arrêter de nous passer de réunion en réunion et de prendre des actes, et de nous ramener nos volumes", rapporte Maël Le Goff, de la CGT Fonderie de Bretagne. "Nous tout ce qu'on veut c'est juste travailler, et travailler dans de bonnes conditions, c'est à dire pas avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête", ajoute le syndicaliste. 

Les cadres bloqués dans l'usine 

La situation s'est tendue dans la soirée du mardi 27 avril. Le directeur du site et six autres cadres ont été empêchés de sortir de l'usine. Au cœur du conflit, la décision de Renault de vendre la fonderie de Bretagne, pas assez rentable selon la marque. Faux selon la CGT, qui met en avant un clip promotionnel date de 2019, où la fonderie est présentée comme une entreprise modèle et performante. Le mois dernier, Renault a pourtant annoncé chercher un repreneur. 350 salariés sont en sursis. 

Une assemblée générale a été improvisée dans la nuit. Apres 12 heures de blocage, les sept cadres de l'entreprise sont finalement rentrés chez eux, sans un mot pour les grévistes ni pour la presse. Dans un communiqué, la direction appelle au "calme et au dialogue". Les salariés grévistes prévoient, quant à eux, de nouvelles actions.

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