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Vidéo "Pas de procès a priori, mais..." : Force Ouvrière réagit à l'élection d'Emmanuel Macron

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Article rédigé par franceinfo
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Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, invité lundi de franceinfo, prévient qu'"il y aura un problème" si Emmanuel Macron maintient son intention de légiférer par ordonnances sur le plan social. 

Invité de franceinfo lundi 8 mai, au lendemain de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly s'est interrogé sur la façon dont le président élu va faire passer son programme social. 

"On va regarder ce que ça donne"

Plusieurs sections de la CGT, Sud, l'Unef appellent à manifester dès 14 heures lundi, place de la République à Paris, pour mettre la pression sur Emmanuel Macron. Force ouvrière ne fait pas partie du mouvement. "Chaque chose en son temps. Il est à peine élu, on va regarder ce que ça donne", a expliqué Jean-Claude Mailly. Il n'y a pas de procès a priori, mais on a dit clairement ce qu'on ne souhaitait pas et ce qu'on souhaitait. On verra comment lui, son Premier ministre et son gouvernement réagiront." 

Ce qui m'importe, c'est est-ce qu'Emmanuel Macron va rester rigide sur ce qu'il a dit sur le plan social pendant la campagne électoral ou est-ce qu'il va ouvrir ?

Jean-Claude Mailly (Force Ouvrière)

à franceinfo

Pas de rencontre prévue pour le moment

Malgré tout, Jean-Claude Mailly a prévenu : "S'il persiste dans l'idée de faire des ordonnances au mois de juillet, cela veut dire qu'il va balayer le dialogue social et la concertation et là, il y aura un problème. Donc, on attend de voir." 

Emmanuel Macron avait déclaré qu'il rencontrerait les syndicats avant son investiture. "Il avait laissé entendre ça il y a quelques temps. Est-ce qu'il le fera ? On n'a pas de date pour le moment, observe le secrétaire général de Force Ouvrière. Je pense que ce ne serait pas inutile qu'il discute avec les organisations syndicales et le patronat de façon bilatérale, y compris avant de prendre ses fonctions. C'est déjà arrivé, Nicolas Sarkozy l'avait fait."

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