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La France devrait bien faire 21 milliards d'euros d'économies en 2015

Annoncé comme impossible il y a une semaine, cet engagement va finalement être maintenu par le gouvernement, selon les "Echos", sous la pression de l'Allemagne, du FMI et de l'Union européenne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre des Finances Michel Sapin le 28 avril 2014 à Paris. ( CHARLES PLATIAU / REUTERS)

Il y a une semaine, il avait reconnu qu'il n'y parviendrait pas. Mais le gouvernement va finalement annoncer qu'il maintient son objectif d'économies sur la dépense publique de 21 milliards d'euros en 2015, selon Les Echos.

L'annonce devrait être faite mercredi 10 septembre au matin par le ministre des Finances Michel Sapin et le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert, lors de leur conférence de presse conjointe, avance le quotidien économique. L'objectif de l'exécutif est de "rassurer Bruxelles et Berlin, affirme le journal. Car ces derniers ont été passablement irrités par les déclarations de Michel Sapin mardi dernier". 

Michel Sapin avait déclaré à la mi-août que la France ne parviendrait pas à ramener son déficit public à 3,8% du PIB cette année et qu'il sera supérieur à 4%. Impossible du coup de le ramener à 3% à la fin 2015 comme la France s'est engagée à le faire devant ses partenaires européens après avoir obtenu un délai de deux ans pour y parvenir.

Des économies de 50 milliards d'euros d'ici à 2017 

Le 2 septembre, Michel Sapin avait admis que la première tranche des 50 milliards d'économies programmées sur trois ans, par rapport à la progression naturelle de la dépense, ne serait pas atteinte mais que la France s'engageait malgré tout à parvenir aux 50 milliards visés d'ici à 2017.

A quelques jours de la présentation d'un projet de budget 2015 qui s'annonce difficile, le gouvernement devrait donc, selon Les Echos, réaffirmer mercredi son plan d'économies. Et dévoiler une nouvelle trajectoire du déficit qui laissera ce dernier proche de 4% du PIB en 2014 et 2015, et repoussera sans doute le retour à 3% à 2017, au lieu de 2015. 

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