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Surtourisme : le Frioul, un archipel victime de son succès

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Surtourisme : le Frioul, un archipel victime de son succès
Article rédigé par France 2 - T.Souman, A.Lépinay, N.Thévenot
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Sur l’archipel du Frioul, face à Marseille, les vacanciers sont nombreux… Trop nombreux ? Certains abîment les lieux, qui dépendent du Parc national des calanques. La question se pose de limiter le nombre de visiteurs.

Les îles du Frioul (Bouches-du-Rhône) sont paradisiaques, mais plus du tout désertes. L’archipel est pris d’assaut, avec jusqu’à 4 000 visiteurs par jour en été. La fréquentation en forte hausse des dernières années commence à peser sur la nature et l’expérience des touristes. "On vient dans une île pour un peu échapper aux gens, à la ville, et si on retrouve énormément de monde, ce n'est pas la même expérience", confie une vacancière. Des navettes partent toutes les 40 minutes du port de Marseille (Bouches-du-Rhône), pour 11 euros.

Les visiteurs abîment parfois la flore

Une fois arrivés, les visiteurs se dispersent, parfois hors des sentiers, abîmant au passage des plantes fragiles, comme l’Astragale. "Un peu notre emblème", commente Théo Gambin, écogarde au Parc national des calanques. En mer aussi, les touristes sont nombreux : une centaine de bateaux rien que dans une petite crique. "Suivant où ils mouillent dans l’eau, ça peut causer de gros impacts sur la posidonie (…) l’habitat principal des poissons", signale-t-il. Jean-Frédéric Dufort, qui vit ici depuis six ans, a quant à lui constaté une hausse des incivilités, avec notamment "des feux la nuit".

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