Mélenchon, Le Pen, Jadot... Les manifestations du 1er-Mai ont servi d'échauffement à un an de l’élection présidentielle
Plus de 100 000 personnes ont manifesté dans toute la France à l’occasion de la fête du Travail, samedi 1er mai. Ces rassemblements ont marqué le retour dans la rue des syndicats, mais aussi, à un an de l’élection présidentielle, des chefs de file de différents partis politiques.
Samedi 1er mai, à l’occasion des traditionnelles manifestations de la fête du Travail, les cortèges étaient composés de forces politiques. Philippe Martinez, patron de la CGT, ainsi que Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière, ont salué ce retour à la rue après une édition 2020 annulée pour cause de crise sanitaire.
A un an de l’élection présidentielle, la manifestation parisienne a également reçu la visite d'Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, ainsi que de Fabien Roussel, leader du parti communiste, candidat à l’Élysée qui veut "mettre un coup d'arrêt aux délocalisations". À Château-Feuillet (Savoie), l'écologiste Yannick Jadot, candidat à l’élection mais pas encore désigné par son parti, a participé au défilé. "C'est nous, le projet de réindustrialisation", a-t-il martelé.
À Lille (Nord), Jean-Luc Mélenchon a été très explicite sur son vœu de devenir le prochain président. Il a dit son souhait aux manifestants de "revenir vous voir comme président de la République ayant rétabli les 8 heures de travail, les 35 heures, la retraite à 60 ans". En marge des cortèges syndicaux, à Paris, Marine Le Pen, a traditionnellement célébré Jeanne D’Arc et s'est dite "convaincue" d'être élue présidente après le "mandat de violences" d'Emmanuel Macron.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.