Conclusions du grand débat national : l'occasion de "montrer aux Français que nous tenons l'engagement pris au départ"
La synthèse du grand débat national "arrive au bon moment. Elle arrive une fois que les débats sont clos", a indiqué dimanche sur franceinfo Cendra Motin, députée la République en marche (LREM) de l'Isère.
Le Premier ministre présente les conclusions du grand débat national le 8 avril au Grand Palais à Paris qui accueille l'évènement à titre gracieux. Édouard Philippe s'exprimera devant près de 400 personnes au total. Une synthèse qui "arrive au bon moment", a réagi dimanche sur franceinfo Cendra Motin, députée la République en marche (LREM) de l'Isère.
"C'est un moment important. C'est le moment où nous allons commencer à montrer aux Français que nous tenons l'engagement que nous avons pris au départ, celui de restituer l'intégralité de ce qui nous est dit", a précisé Cendra Motin.
franceinfo : Cette synthèse du grand débat national, c'est un moment important ce qui va se passer ce lundi au Grand Palais ? Il était temps qu'elle arrive cette synthèse ?
Cendra Motin : Il était temps, mais elle arrive au bon moment. Elle arrive une fois que les débats sont clos. Bien évidemment que c'est un moment important. C'est le moment où nous allons commencer à montrer aux Français que nous tenons l'engagement que nous avons pris au départ, celui de restituer l'intégralité de ce qui nous est dit. L'intégralité des problèmes qui ont été évoqués lors de ce débat et de ne rien mettre sous le tapis. Cette synthèse, elle est extrêmement importante et elle va être très riche. De nombreux thèmes ont été abordés au-delà même de ceux que nous avions proposés.
Qu'est-ce que cela a changé dans votre approche de ce quinquennat cette crise des "gilets jaunes" ?
La première chose que cela a changé, c'est que ce ne sera jamais comme avant. Au-delà des propositions de consultation que nous avions pu faire, jusque-là. Nous avons réussi grâce à ce grand débat à installer une nouvelle forme de dialogue entre les citoyens et leurs représentants. Il y a une vraie envie de participation et on a trouvé maintenant un mode de fonctionnement pour le faire. Finalement c'était cela qui nous manquait pour faire de la politique autrement. Nous avons eu en face de nous, du côté des "gilets jaunes" que nous avons pu recevoir, une somme d'expression individuelle, de mal-être, de difficultés et pour autant notre rôle à nous, c'est d'y apporter des solutions collectives globales et finançables.
Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a fermé des portes dans son interview au Journal du Dimanche. Quelles sont les marges de manœuvre du pouvoir ?
Pour avoir lu l'interview de Gérald Darmanin, il a ouvert beaucoup de pistes. Il a beaucoup parlé de baisse d'impôts. Il a parlé de la baisse de la première ou des deux premières tranches d'impôts sur le revenu. Il a parlé de la redevance audiovisuelle. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne financerait plus l'audiovisuel public français, car on a besoin d'un audiovisuel public français fort mais on peut changer son mode de financement pour alléger les impôts qui pèsent sur les Français.
Finalement quand on parle baisse des impôts, il est important en face de parler des économies que l'on est capable de faire, cette fameuse baisse des dépenses. La baisse des dépenses publiques c'est déjà en partie une baisse des niches fiscales à laquelle nous travaillons depuis l'année dernière. Ce sont aussi des organisations différentes à mettre en place. Il y a quelque chose qui est très ressorti sur mon territoire, c'est le millefeuille territorial. En étant à la frontière de trois départements. Les habitants de mon territoire aimeraient que tout ça soit simplifié pour eux et dans ce cadre l'idée d'un conseiller territorial, ce n'est pas moins de service public, c'est quelque chose de plus proche et de plus compréhensible pour nos concitoyens.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.