Contrôle technique : le gouvernement demande aux professionnels de ne pas augmenter leurs prix en 2019
Pour répondre à la colère des "gilets jaunes", Matignon a reporté de six mois le durcissement de cet examen, prévu le 1er janvier 2019.
Le gouvernement ne veut pas voir le prix du contrôle technique augmenter en 2019. Il a demandé aux professionnels de "s'attacher à maintenir à un niveau constant les prix pratiqués", a affirmé le Conseil national des professionnels de l'automobile (CNPA), dans un communiqué, vendredi 21 décembre.
Les enseignes des réseaux de contrôle technique Auto Sécurité, Autosur, Autovision, Sécuritest, Dekra, Norisko et Autocontrol, ont pris l'engagement d'appeler leurs affiliés à une modération des prix en 2019, est-il précisé dans un communiqué.
Le gouvernement appelle les professionnels "à communiquer sur les bénéfices du contrôle technique, tout en faisant preuve de transparence sur les prix. Il les appelle à stabiliser les prix sur l'année 2019", a précisé le ministère de l'Ecologie dans un communiqué.
Le durcissement reporté de six mois
Selon le CNPA, c'est le ministre de la Transition écologique François de Rugy qui a formulé cette demande lors d'un échange avec l'organisation, à la suite des annonces à destination du mouvement des "gilets jaunes".
Début décembre, le Premier ministre s'était en effet engagé à suspendre le durcissement du contrôle technique pour les véhicules diesel, qui devait intervenir à partir du 1er janvier. Vendredi, le ministère de l'Ecologie a affirmé avoir publié l'arrêté repoussant ce durcissement de six mois.
Les professionnels représentés par le CNPA se sont également engagés à mettre en place en 2019 une plateforme d'information des consommateurs pour recenser les centres de contrôle technique, leurs prestations et leurs tarifs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.