1er-Mai : plus de 7 400 policiers et gendarmes seront mobilisés à Paris, annonce Christophe Castaner

Article rédigé par Elise Lambert
France Télévisions
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Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, mardi 30 avril 2019 à l'Assemblée nationale. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Les autorités redoutent de nouveaux débordements liés à la présence de black blocs et de "gilets jaunes".

Ce qu'il faut savoir

"C'est la fête du travail, pas celle de la violence". A la veille d'un 1er-Mai redouté comme tendu par les autorités, le ministre de l'Intérieur a annoncé mardi 30 avril que plus de 7 400 policiers et gendarmes seraient mobilisés à Paris. Christophe Castaner a justifié ce dispositif par le fait que des appels à transformer la ville en "capitale de l'émeute" circulent sur les réseaux sociaux. Suivez la situation en direct avec franceinfo.

Interdiction de manifester sur les Champs-Elysées. Comme lors des derniers samedis de mobilisations, la préfecture de police a pris un arrêté interdisant de manifestation les secteurs des Champs-Elysées, du palais de l'Elysée, de l'Assemblée nationale et de Notre-Dame de Paris à l'occasion de la fête du Travail.

Une manifestation interdite. Les autorités ont également interdit une manifestation qui devait partir de la place du Panthéon pour se disperser au niveau de la gare Montparnasse en raison de "risques de troubles à l’ordre public". 

Les forces de l'ordre craignent les blacks blocs. Les autorités redoutent de nouveaux débordements liés à la présence de black blocs et de "gilets jaunes" à Paris et dans d'autres villes du pays. De nombreux "ultra-jaunes" devraient se rendre mercredi à Paris, a appris franceinfo de sources concordantes, car ils ne sont parfois pas les bienvenus dans les défilés syndicaux "classiques" organisés dans plusieurs villes.

Les commerces devront être barricadés sur le parcours principal. Le préfet de police de Paris a déjà ordonné la fermeture des commerces, débits de boissons et restaurants sur le parcours du cortège intersyndical parisien, le temps de la manifestation (qui est autorisée). Il a justifié dans un communiqué cette mesure par les risques de violences et de dégradations commises "par des casseurs extérieurs au mouvement syndical", comme celles qui ont marqué le 1er mai 2018.

Castaner détaille le dispositif policier. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, et le préfet de police, Didier Lallement, présentent le dispositif de sécurité pour la journée de manifestations.