"L'Europe agricole est un bien précieux" : Emmanuel Macron passe la journée au Salon de l'agriculture
Après avoir prononcé un discours devant 500 jeunes agriculteurs samedi matin, le chef de l'Etat déambule dans les allées du salon de la porte de Versailles. Des "gilets jaunes" veulent en profiter pour se faire entendre.
Ce qu'il faut savoir
L'année dernière, il était resté plus de douze heures sur place. Emmanuel Macron a rendez-vous au Salon de l'agriculture à Paris, qui ouvre ses portes samedi 23 février. Le chef de l'Etat est arrivé un peu avant 9 heures pour prononcer un discours devant 500 jeunes agriculteurs venus de toute l'Europe. Il a ensuite commencé une déambulation dans les allées du salon de la porte de Versailles. Certains "gilets jaunes" ont bien l'intention de profiter de son déplacement pour se faire entendre. Suivez cette visite dans notre direct.
Un discours devant les jeunes agriculteurs. Plutôt que les maux du monde rural, qu'il juge avoir abordés dans ses grands débats, le chef de l'Etat a centré son discours sur sa vision européenne de l'agriculture, alors que les négociations pour élaborer la future politique agricole commune (PAC) ont commencé. "L'Europe agricole est un bien précieux", a-t-il notamment déclaré.
Sécurité inchangée. La tension ne sera peut-être pas que dans les têtes des agriculteurs : elle pourrait aussi venir de l'extérieur. Car la 56e édition du Salon de l'agriculture coïncide avec le quinzième week-end de mobilisation des "gilets jaunes". Certains de leurs leaders se tâtaient cette semaine pour s'inviter dans la plus grande ferme de France et tenter d'interpeller le chef de l'Etat. Selon les organisateurs, le même dispositif de sécurité que d'habitude est prévu.
Quatre ministres dans les allées. Outre Emmanuel Macron, plusieurs membres du gouvernement vont faire un crochet par la porte de Versailles. C'est le cas de Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, Nathalie Loiseau, ministre en charge des Affaires européennes, et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.