"Gilet jaunes" : l'homme qui s'était retranché à proximité d'un centre commercial d'Angers s'est rendu

L'intervention de police aux abords du centre commercial Espace Anjou, à Angers (Maine-et-Loire), est terminée. Un homme, porteur d'un gilet jaune et détenteur d'une grenade, a exigé, vendredi 23 novembre, que les "gilets jaunes" soient reçus à l'Elysée. Le Raid est intervenu et l'homme s'est rendu de lui-même à 22h35, a appris franceinfo de source policière.

Forcené retranché à Angers. Vendredi, en fin d'après-midi, un homme portant un gilet jaune et armé d'au moins une grenade, a demandé à Emmanuel Macron de recevoir les "gilets jaunes" à l'Elysée. Le Raid s'est rendu sur place et a négocié avec le forcené. Il s'est rendu de lui-même à 22h35, a appris franceinfo.

"La liberté d'expression sera garantie". Christophe Castaner a pris la parole, vendredi soir. Le ministre de l'Intérieur a lancé un avertissement aux "gilets jaunes" à la veille de la manifestation de Paris. "J'en appelle une nouvelle fois à la responsabilité des organisateurs (...) La liberté d'expression leur sera garantie", a-t-il déclaré. Et de rappeler : "Il n'y a pas de liberté sans ordre public." Près de 5 000 policiers et gendarmes seront mobilisés dans la capitale samedi, selon une source policière à France 2.

"J'en appelle une nouvelle fois à la responsabilité des organisateurs", a déclaré le ministre de l'Intérieur, avant la nouvelle mobilisation de samedi.

Manifestations sur les autoroutes. Sur le réseau Vinci autoroutes, plusieurs manifestations sont en cours sur l'A64 dans le secteur de Muret vers Toulouse avec une sortie obligatoire et une entrée interdite à Muret nord, sur l'A10 au niveau de Châttellerault nord, l'échangeur reste fermé à la circulation, et sur l'A7 les échangeurs de Chanas, Montélimar sud et Bollène sont fermés en entrée comme en sortie.

 En Normandie, des manifestants bloquent l'accès à certaines zones commerciales en Seine-Maritime, pour faire pression le jour du "Black Friday" où de nombreux rabais sont proposés en magasin, a indiqué France Bleu Normandie. 

 A Brest, le dépot pétrolier reste bloqué depuis 6h ce vendredi matin par une quarantaine d'indépendants des Travaux Publics du Finistère. Le sous-préfet, après s'être "emporté" dans la matinée en se rendant sur place, a reçu une délégation de trois manifestants dans l'après-midi, a rapporté France Bleu Breizh-Izel.

 Dans le Bas-Rhin, 7 rassemblements sans barrage filtrant étaient toujours en cours à la mi-journée, a indiqué la préfecture. Cinq personnes ont été interpellées à Haguenau la nuit dernière pour avoir dégradé des bâtiments de la sous-préfecture et des impôts.