"Gilets jaunes" : quand les casseurs s'en mêlent
La mobilisation des "gilets jaunes" sert également de prétexte aux casseurs. Des exactions souvent filmées par les caméras de surveillance.
Un camion rempli de pneus pillé sur un barrage et des commerces vandalisés. À Harfleur, près du Havre (Seine-Maritime), la mobilisation des "gilets jaunes" a été ternie. Ce magasin d'électroménager s'est fait cambrioler et a subi pour 40 000 euros de préjudices. À quelques centaines de mètres de là, le restaurant Le Quai a subi le même sort. "Ils ont mis des coups de pieds jusqu'à ce que la vitre tombe en fait et ensuite ils se sont faufilés", explique Émilie Sureau, la responsable du restaurant. Les voleurs, cagoulés, sont repartis avec la caisse, de l'alcool et des produits alimentaires.
Un journaliste agressé
Les "gilets jaunes" dénoncent des casseurs qui profitent de leur action et leur font du tort. "Ces personnes-là se mêlent à nous et on ne peut rien faire, car eux ils sont armés, ils ont des bombes lacrymogènes, des extincteurs, des gazeuses", précise Norman Painparay. À Besançon (Doubs), un journaliste s'est fait agresser et a subi des insultes racistes.
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