Intrusion au ministère de Benjamin Griveaux : qui sont les six personnes interpellées ?
Il s’agit des six premières interpellations dans le cadre de l'enquête sur l'intrusion au ministère de Benjamin Griveaux, que le porte-parole du gouvernement avait qualifié "d’attaque inadmissible", samedi 5 janvier, rue de Grenelle, à Paris.
Le 5 janvier dernier, une quinzaine de personnes, dont certaines portaient un "gilet jaune", avaient enfoncé la porte du ministère du porte-parole du gouvernement, à l’aide d’un engin de chantier. Six personnes ont été interpellées mardi 12 février, dans le cadre de cette enquête. Mercredi matin, les gardes à vue ont été prolongées.
Des interpellations en région parisienne et dans le Nord
Les quatre premiers hommes qui ont été placés en garde à vue dans cette affaire ont été interpellés dans le Val-de-Marne, le Val-d'Oise, les Yvelines et le Nord.
Le conducteur présumé est un ouvrier de 24 ans, originaire du département du Nord. Inconnu des services de police. Il était, le jour des faits, sous l’emprise de l'alcool, a appris franceinfo de source proche du dossier.
Les trois autres personnes soupçonnées de l'avoir aidé sont âgées de 22 ans, 35 ans et 46 ans. Les trois hommes sont tous originaires de région parisienne.
Un père et son fils dans un rôle de "suiveurs"
Enfin, les deux dernières personnes en garde à vue sont un militant CGT de 54 ans, toujours actif syndicalement, originaire du département du Nord, et son fils de 27 ans, qui l'accompagnait ce 5 janvier. Selon une source policière, ces deux hommes étaient plutôt dans un rôle de "suiveurs" et n’auraient pas directement participé aux faits. Ils sont, en revanche, soupçonnés d’avoir encouragé cette intrusion dans le ministère.
Ces six personnes ont été retrouvées grâce à l'exploitation des images de la vidéo protection, des prélèvements d'empreintes de main et d'ADN et des témoignages, précise cette même source. Il n'y a pas eu de résistance au moment des interpellations. Il s’agit des premières interpellations après ce que Benjamin Griveaux avait qualifié "d’attaque inadmissible".
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