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"Le mec fait des conneries, mais est-ce que ça justifie de lui arracher une main ?" Tensions devant l'Assemblée nationale entre gilets jaunes et policiers

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo, Benjamin Illy
Radio France

De vives tensions ont eu lieu samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes" devant l'Assemblée nationale. Un manifestant a eu quatre doigts arrachés et une blessure légère au visage.

Devant l'Assemblée nationale, les gendarmes se déploient le long des grilles alors que des "gilets jaunes" approchent. Sur des panneaux installés autour de l'édifice, des inscriptions "le pouvoir au peuple" ont été taguées. 

"On se bat pour notre fils qui a 25 ans et qui vit encore chez nous" explique Patricia, une retraitée qui arrive de Seine-et-Marne. "J'ai vu des jeunes jeter des projectiles. La police a tort mais certains manifestants aussi."

Un peu plus loin, une explosion, suivie d'un mouvement de foule. Un manifestant explique : "des black blocks ont commencé à chercher la merde. Un mec a pris une grenade. Il s'est fait arracher une main. On ne peut même pas manifester correctement !"

Emmanuel, "comme le président, c'est pas de chance" précise-t-il, est machiniste. Il arrive de l'Oise. Les dégradations sur l'Assemblée nationale? "Ça arrive dans n'importe quelle manifestation! Mais je ne valide pas. Ceux qui font ça, ce sont des casseurs, des black blocks. On ne sait pas s'en débarrasser. Ils sont là tout le temps. C'est pas des gilets jaunes". Quant au manifestant blessé, "le mec fait des conneries, mais est-ce que ça justifie de lui arracher une main ?"

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