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Prime de fin d'année : "On fera le maximum de ce qu'on peut faire", promet un commerçant bordelais

Christian Baulme, à la tête d'une association de commerçants bordelais, a estimé mardi que les annonces d'Emmanuel Macron étaient de "vraies mesures pour le pouvoir d'achat des plus faibles". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La foule à Bordeaux, rue Sainte-Catherine pour les achats de Noël 2014 (illustration).  (MAXPPP)

"Cela va être de l'argent sonnant et trébuchant donné, défiscalisé.Je vais regarder", a réagi Christian Baulme, commerçant à Bordeaux, mardi 11 décembre sur franceinfo, après qu'Emmanuel Macron a invité les entreprises "qui le peuvent" à verser une prime exceptionnelle, défiscalisée et désocialisée aux employés. 

Du pouvoir d'achat pour les plus modestes

"C'est intéressant. On fera le maximum de ce qu'on peut faire", a poursuivi celui qui est aussi à la tête de La ronde des quartiers, une association de commerçants bordelais. Pour autant, Christian Baulme redoute que les mesures annoncées par le chef de l'État ne soient pas suffisantes pour calmer la colère des "gilets jaunes". "Ce sont de vraies mesures en faveur du pouvoir d'achat des plus faibles, néanmoins je ne suis pas sûr que ce soit la totalité des réponses qu'il fallait avoir, même s'il a eu le ton pour parler. Je ne suis pas sûr que la réponse démocratique soit tout ça fait celle qu'attendaient les manifestants", a-t-il estimé.

Des milliers d'emplois fragilisés par le mouvement

Alors que Jean-Luc Mélenchon a appelé lundi à un acte V de la mobilisation, le président de l'association commerçante a mis en garde sur les conséquences d'une prolongation du mouvement. À Bordeaux, samedi dernier, les dégâts en marge de la quatrième mobilisation nationale ont été très importants. "Il faut que cela s'arrête et cela concerne les 'gilets jaunes'. Le monde du commerce représente à Bordeaux 50 000 emplois, dans la métropole 150 000 emplois, et en emplois indirects ce sont 300 000 personnes qui travaillent grâce aux commerces", a-t-il indiqué. "Il ne faut pas que cela ferme parce qu'on se tire une balle dans le pied", a conclu Christian Baulme.

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