Retrait de Chantal Jouanno : "Un fiasco pour le gouvernement, tout ce qu'il touche se transforme en plomb !"
Alors que Chantal Jouanno, a décidé de se retirer du pilotage du grand débat national après la polémique autour de son salaire, le députée RN du Nord Sébastien Chenu fait part de sa satisfaction sur franceinfo mardi.
Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, a décidé de se retirer du pilotage du grand débat national, après la polémique autour de son salaire de 14 700 euros bruts mensuels. Sébastien Chenu, député RN du Nord, se déclare satisfait sur franceinfo mardi 8 janvier : "J'ai eu l'occasion de dire tout le mal que je pensais de l'idée que Chantal Jouanno puisse être rémunérée 15 000 euros bruts par mois pour animer ce débat qui prend sa source dans les problèmes de pouvoir d'achat des Français. Je ne sais pas quel est le taré, quels sont les amateurs chez En Marche qui ont l'idée de rémunérer, ou de ne pas corriger la possibilité de gagner, pour Mme Jouanno, 15 000 euros par mois."
"Il faut arrêter avec tous ces fromages de la République"
Cette affaire, pour Sébastien Chenu, "pointe du doigt tous ces postes qui dans la République sont attribués de façon confidentielle à des anciens ministres, à des apparatchiks, à des copains qui sont grassement rémunérés pour servir à finalement peu de chose". "Je pense aussi au Conseil économique et social, j'ai toujours envie de dire dans ces cas-là : "Y'a combien de gilets jaunes qui siègent au Conseil économique et social ?" donc il faut arrêter avec tous ces fromages de la République, tous ces placards dorés qui servent simplement à ce que certains puissent continuer à mener grand train, mais c'est un fiasco pour le gouvernement, tout ce qu'il touche se transforme en plomb !"
Ce débat, juge Sébastien Chenu, alimente la crise : "Il faut une sortie politique, il y a des leviers à activer." Par exemple, "la semaine prochaine, c'est la rentrée des députés : que le gouvernement amène son projet de loi constitutionnelle et nous l'amenderons pour faire rentrer le référendum d'initiative populaire, la proportionnelle et la baisse du nombre de parlementaires, je crois que ces trois sujets font consensus chez les Français".
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