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Vidéo Des tensions sur les Champs-Elysées après le défilé du 14-Juillet

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Durée de la vidéo : 2 min
14-Juillet : Tensions Champs-Elysées
14-Juillet : Tensions Champs-Elysées 14-Juillet : Tensions Champs-Elysées
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Une poubelle et des toilettes de chantier ont notamment été incendiées. 

Des heurts ont éclaté dimanche après-midi entre manifestants et policiers sur les Champs-Elysée, après le défilé traditionnel du 14-Juillet. Des manifestants ont bloqué l'avenue, qui venait d'être rouverte à la circulation, avec des barrières et du mobilier urbain. Des personnes vêtues de noir et portant des masques les ont rejoints pour provoquer les policiers, incendiant une poubelle et des toilettes de chantier.

Les policiers ont répondu avec des grenades de désencerclement et du gaz lacrymogène alors que des touristes tentaient de fuir la scène. "Les forces de l'ordre n'étaient pas positionnées pour contrer ces comportements. J'ai eu des commerçants qui m'ont appelée, complètement affolés, leurs terrasses étaient ouvertes, les clients ont été évacués, le personnel s'est mis à l'abri", a déploré sur franceinfo la maire du 8e arrondissement, Jeanne d'Hauteserre.

Ça s'est très bien passé ce matin, et d'un seul coup, ça a dégénéré.

Jeanne d'Hauteserre

sur franceinfo

"Les forces de l’ordre ont repris le terrain, et continueront de procéder à la dispersion systématique des manifestants présents sur les Champs Elysée", a averti la préfecture de police de Paris sur Twitter à 16h10, alors que le calme revenait sur l'avenue.

Des figures des "gilets jaunes" interpellées

Dans la matinée, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, deux figures du mouvement des "gilets jaunes", avaient été placés en garde à vue pour "organisation d'une manifestation illicite", selon le parquet de Paris à franceinfo. Ils ont par la suite été relâchés en milieu d'après-midi et leurs dossiers ont été classés sans suite, a indiqué à franceinfo Juan Branco, avocat de Maxime Nicolle. Autre leader du mouvement, Eric Drouet, présent également sur les lieux, a lui aussi été interpellé. Il a été placé en garde à vue pour "rebellion", selon le parquet. Sa garde à vue a été levée en fin d'après-midi, le parquet étudie à présent les suites données à ce dossier. 

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