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Vidéo "On n'a pas envie de perdre" : jugé après avoir été arrêté le 1er décembre, un couple de "gilets jaunes" reste déterminé

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Durée de la vidéo : 2 min
laurence et mickael v5
"On n'a pas envie de perdre" : malgré leur arrestation, un couple de "gilets jaunes" reste déterminé laurence et mickael v5 (FRANCEINFO)
Article rédigé par Louis San
France Télévisions

Une équipe d'"Envoyé spécial", sur France 2, a rencontré Laurence et Mickael. Ils ont été arrêtés aux abords de l'Arc de triomphe, samedi.

Laurence et Mickael ne comptent pas baisser les bras. Ce couple de "gilets jaunes" a été interpellé aux abords de l'Arc de triomphe lors de la manifestation du 1er décembre, puis présenté à la justice. Une équipe d'"Envoyé spécial", sur France 2, les a rencontrés à la sortie du tribunal de Paris.

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Laurence a été placée en garde à vue pour la première fois de sa vie alors qu'elle s'abritait des gaz lacrymogènes dans les escaliers de l'Arc de triomphe. "On a monté quelques marches pour se protéger et on a été 13 personnes ramassées à cet endroit", explique la femme de 48 ans qui travaille pour une association d’aide aux personnes handicapées et gagne 1 400 euros par mois. Laurence a eu droit un à un rappel à la loi pour "participation à un affrontement violent". "On m'a fait comprendre que si je revenais pour manifester et que j'étais prise, ça pourrait mal se passer pour moi", résume-t-elle.

"J’étais là au mauvais moment, au mauvais endroit"

Mickael, lui, a été jugé en comparution immédiate pour destruction de biens matériels. Il a été placé sous contrôle judiciaire pendant un an. "J’ai rien fait, donc je trouve que c’est un peu abusé", soupire cet agent de maintenance intérimaire qui gagne 1 500 euros par mois. "J'étais là au mauvais moment, au mauvais endroit", estime Mickael, qui n'en veut pas à la justice. "Ils font leur boulot aussi... Mais bon, c’est malheureux d’en arriver là", juge-t-il.

En repartant du tribunal de Paris, le couple remet son "gilet jaune". "A samedi !", lancent Laurence et Mickael à d'autres personnes également jugées, sans savoir où ils manifesteront. "Si on relâche, on a perdu. Et on n'a pas envie de perdre cette fois-là", dit Mickael.

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