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Vidéo Texte "dangereux" vs texte " nécessaire", que penser de la loi "anti-casseurs" ?

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La proposition de loi "anti-casseurs" a été votée par les députés ce mardi 5 février. Aurore Bergé et Charles de Courson ont donné leur point de vue sur ce texte qui a provoqué quelques remous à l’Assemblée nationale.
VIDEO. Texte "dangereux" vs texte " nécessaire", que penser de la loi "anti-casseurs" ? La proposition de loi "anti-casseurs" a été votée par les députés ce mardi 5 février. Aurore Bergé et Charles de Courson ont donné leur point de vue sur ce texte qui a provoqué quelques remous à l’Assemblée nationale. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

La proposition de loi "anti-casseurs" a été votée par les députés ce mardi 5 février. Aurore Bergé et Charles de Courson ont donné leur point de vue sur ce texte qui a provoqué quelques remous à l'Assemblée nationale.

La loi "anti-casseurs" fait débat, notamment l'article 2 du texte qui stipule que les préfets ont l'autorisation d'interdire aux personnes "représentant une menace" de participer aux manifestations. Pour répondre aux débordements des dernières mobilisations qui ont éclaté, le gouvernement a soutenu ce projet de loi mais n'a pas eu l'approbation de tous : 50 députés En Marche se sont abstenus dans l'hémicycle. Aurore Bergé, députée LREM, et Charles de Courson, député UDI, ont émis leur avis sur ce texte très controversé.  

Une loi inutile et dangereuse 

"Il n'y a plus de démocratie", martèle Charles de Courson. Pour le député, manifester "fait partie des libertés fondamentales" et ce droit ne peut être restreint pas les décisions des préfets, membres de l'exécutif. Qualifiant le texte d'"inutile et dangereux", l'homme politique estime que la France a déjà connu des manifestations de plus grande ampleur et que le gouvernement n'a jamais eu besoin de recourir à des "outils juridiques" pour faire face à d'éventuels débordements. Il se dit prêt à co-signer "un recours devant le Conseil constitutionnel."

Une loi nécessaire 

"C'est une loi nécessaire parce que nous avons des mobilisations qui sont de plus en plus violentes", estime Aurore Bergé. Contrairement à Charles de Courson, elle soutient que les "mobilisations ont changé de nature" et que les lois ont tout intérêt à s'adapter. Elle évoque notamment les activistes du mouvement "Black Bloc" qui ont violemment perturbé les manifestations françaises. Selon elle, cette loi permettrait de garantir la liberté aux personnes qui veulent "manifester paisiblement" et qui sont libres "d'exprimer leur désaccord " tant qu'elles ne brutalisent pas l'ordre public. 

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