Harcèlement sexiste : à Nantes, les bus de nuit s'arrêtent à la demande
Les femmes choisissent leur arrêt pour n'avoir que quelques mètres à faire pour rejoindre leur domicile.
Ce lundi 9 novembre, le gouvernement lance une campagne contre le harcèlement sexiste. Peur de l'agression, peur du harcèlement, à la nuit tombée, les passagères se font rares dans les transports en commun. Depuis une semaine une expérience est menée dans les bus nantais. Après 22h30, il est possible de demander au chauffeur de s'arrêter entre deux stations afin de descendre au plus près de chez soi.
Étendre le dispositif
La descente s'effectue à l'avant du bus afin que la passagère reste dans le champ de vision du conducteur. C'est lui qui choisit l'endroit précis où il va s'arrêter. "Si on peut justement lutter sur ce sentiment d'insécurité pour les femmes, on ne peut pas être contre, ce n'est pas possible", explique Rachid conducteur de bus. Ce service vise à protéger les femmes, mais les hommes aussi peuvent en bénéficier. Ce dispositif pourrait être pérennisé à Nantes et être étendu à d'autres villes. Au Canada, les arrêts à la demande existent depuis 25 ans.
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