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Blocages du 17 novembre : six articles à lire pour tout savoir sur le mouvement des "gilets jaunes"

De nombreux rassemblements sont annoncés samedi un peu partout en France, pour protester contre la hausse des prix des carburants.

Article rédigé par franceinfo
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Des manifestants dans les rues de Narbonne (Aude) contre la hausse des prix du carburant, le 9 novembre 2018. (IDRISS BIGOU-GILLES / HANS LUCAS / AFP)

L'ampleur de la mobilisation reste la grande inconnue de ce mouvement. Les "gilets jaunes" appellent à bloquer routes et points stratégiques, samedi 17 novembre, pour protester contre la hausse des prix des carburants. Après avoir lancé sur les réseaux sociaux une "mobilisation générale", le mouvement compte défier le gouvernement dans la rue. Voici les articles à lire pour tenter de comprendre ce phénomène social.

Qui est à l'origine du mouvement des "gilets jaunes" ?

Une pétition en ligne appelant le gouvernement à baisser les prix des carburants a été lancée en mai par une jeune femme de 32 ans, Priscillia Ludosky. Elle a rencontré un succès fulgurant à partir du mois d'octobre, atteignant plusieurs centaines de milliers de signatures. Le texte pointe du doigt une "forte hausse du prix du carburant" depuis le 1er janvier, imputée à une augmentation de la fiscalité.

La pétition est devenue le moteur d'un mouvement national de contestation, piloté depuis les réseaux sociaux. En parallèle, un groupe de passionnés d'automobiles avait organisé un défilé pour protester contre la hausse des prix du carburant. La rencontre des deux mouvements a donné naissance au mouvement. Lire notre récit.

A quoi vont ressembler les blocages du 17 novembre ?

Barrages filtrants, barbecues géants... Plusieurs centaines d'opérations sont organisées à travers la France, pour réclamer, notamment, une baisse des taxes sur les carburants. Pour mettre au point les détails de chaque mobilisation, des pages locales ont été créées sur Facebook. De nombreux groupes de "gilets jaunes" ont décidé de se concentrer sur les ronds-points stratégiques situés en périphérie des villes. Certains organisateurs n'ont pas fait de déclaration officielle en préfecture. D'autres ont choisi de restreindre l'accès à leur groupe Facebook ou d'annoncer les lieux de rendez-vous au dernier moment. Lire l'article.

Emmanuel Macron a-t-il autorisé "l'usage de la force" contre les "agitateurs" ?

Non, il s'agit d'une fausse lettre qui a trompé certains internautes. Plusieurs intox de ce type ont circulé autour de la mobilisation du 17 novembre. Sur les réseaux sociaux, montages photos et fausses infos ont déjà été relayés des dizaines de milliers de fois. Lire notre article pour éviter de tomber dans les pièges.

Que risquent les "gilets jaunes" en manifestant le 17 novembre ?

Le gouvernement a mis en garde le mouvement des "gilets jaunes" contre toute volonté de blocage. L'organisateur d'une manifestation non autorisée ou qui n'a pas fait l'objet d'une déclaration préalable peut être "puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende", selon le Code pénal. Les participants, eux, risquent une amende de 38 euros. Lire notre article.

Quels sont les lieux qui pourraient être bloqués ?

Personne ne dispose de données fiables sur les lieux de manifestations des "gilets jaunes". La seule source d'information provient d'une carte participative produite par le site "blocage17novembre.com", animé par "une petite équipe de bénévoles" du mouvement. Retrouvez la carte des points de blocage annoncés par les automobilistes en colère.

Qu'en pensent les partis politiques ?

Participeront ? Participeront pas ? Les partis se divisent au sujet de l'attitude à adopter face à la mobilisation, entre récupération du mouvement citoyen et occasion de critiquer le gouvernement. La droite et l'extrême droite tentent de récupérer cette mobilisation, tandis que la gauche apparaît plus divisée. Lire notre article.

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