Pollution automobile : des pastilles de couleur à Paris dès le 1er juillet
Des autocollants pour lutter contre la pollution : les pastilles, des certificats de qualité de l'air baptisées Crit'Air, seront de 6 couleurs différentes, du vert pour les voitures électriques au gris pour les diesels de 15 ans et plus. Elles feront leur apparition sur les pare-brises dès le 1er juillet à Paris, c'est la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, qui l'a confirmé ce mardi lors d'une conférence de presse commune avec la maire de Paris, Anne Hidalgo.
La ville de Paris, comme Grenoble ou Strasbourg, veut expérimenter le dispositif des pastilles couleur pour restreindre la circulation des vieilles voitures et, ainsi, lutter contre la pollution automobile. Dans ce domaine, mieux vaut tard que jamais. Le dispositif devrait être en test depuis 6 mois déjà, il entrera finalement directement en vigueur : à partir du 1er juillet, Paris compte interdire la circulation des deux roues de plus de 15 ans et des voitures de plus de 19 ans. Ces pastilles de couleur permettront de repérer plus facilement les véhicules, mais vu le retard Anne Hidalgo promet un peu de mansuétude. "Il y aura un peu de pédagogie, au début, pour informer et puis ensuite votre véhicule sera immobilisé, en tout cas il ne pourra plus circuler."
Ces pastilles ne sont pas obligatoires. Les automobilistes doivent les commander sur le site certificat-air.gouv.fr à partir du 1er juillet, et il leur en coûtera autour de 4 euros. Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, estime que le dispositif est prêt. "La plupart des distributeurs de marques automobiles vont l'offrir à leurs clients, et les voitures seront déjà équipées, au moment de la vente, par ce certificat. "
Prenez donc votre pastille, voilà le message, surtout si vous avez une voiture récente ou électrique. Mais d'ici 2020, la mairie de Paris va durcir son plan circulation en s'attaquant aux diesels. Seulement 1% des automobilistes parisiens seront concernés par l'interdiction du 1er juillet. En revanche ils seraient autour de 6% de banlieusards concernés, ceux qui traversent la capitale avec de vieilles voitures.
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