Bruno Le Maire : "Je regrette que l’Italie n’ait pas saisi la main tendue par la Commission européenne"
Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, est l’invité des "4 Vérités" de France 2 jeudi 15 novembre.
Mercredi 14 novembre, le gouvernement de Theresa May a validé l’accord de rupture entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. "C’est une bonne nouvelle cet accord. Je pense que cela doit nous permettre à nous Européens et à la Grande-Bretagne de trouver une voie de sortie qui soit dans l’intérêt de tous", a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire sur le plateau des "4 Vérités" jeudi 15 novembre.
Concernant les grandes lignes de l’accord l’ancien ministre de l’agriculture reste prudent : "Si elle reste dans l’union douanière, il faut nous assurer que la Grande-Bretagne respecte bien toutes les réglementations européennes. On ne peut pas être à l’extérieur de l’Union et bénéficier des avantages de ceux qui sont dans l’Union".
L'italie à nouveau mise en garde
Alors que Rome continue son bras de fer avec la Commission européenne à propos de son budget, Bruno Le Maire "regrette que l’Italie n’ait pas saisi la main tendue par la Commission européenne". "Je pense que le dialogue c’était la voix de la sagesse", a-t-il ajouté.
"Ces règles sont les mêmes pour tous. Quand nous les respectons tous ça nous renforce tous face à la Chine ou les Etats-Unis. Quand chacun fait ce qu’il veut, sans respecter des règles qu’il a librement choisies, cela nous affaiblit tous", déplore le ministre.
Emmanuel Macron a fait son autocritique et reconnu ne pas avoir "réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants" dans une interview donnée à TF1 mercredi 14 novembre. "Dans les années qui viennent, un des enjeux de toutes les démocraties occidentales sera : écouter plus le peuple, respecter plus le peuple, répondre plus aux attentes du peuple", énumère Bruno Le Maire.
"Quand je vois certaines augmentations de salaire dans certaines grandes entreprises françaises qui n’ont pas les résultats attendus, je dis attention à ces comportements", prévient le ministre. À l’approche de la manifestation du 17 novembre des gilets jaunes, Bruno Le Maire défend les choix du gouvernement. "Nous sommes capables d’écouter, d’entendre et de donner des réponses", assure-t-il en évoquant les mesures annoncées par le Premier ministre Édouard Philippe.
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