Carburants : avec la vente à perte, les petites stations sont inquiètes
Un carburant à perte qui pourrait être vendu moins cher à partir du 1er décembre, l’annonce est bien accueillie par les automobilistes, mais impossible à appliquer pour une station-service indépendante dans un village de 900 habitants près de Reims (Marne). La mesure résonne comme un arrêt de mort pour les 2 500 stations indépendantes. Les habitants se disent solidaires. "Ils doivent bien gagner leur vie ces gens-là, c’est normal", affirme un homme.
Un fond de compensation
Près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), dans une commune, la vente à perte est aussi inenvisageable. Dans une station, le carburant représente 80 % du chiffre d’affaires. La gérante n’a ni la trésorerie, ni l’activité d’une grande surface pour se permettre de supprimer ses marges. Pour soutenir les petites stations-service, le gouvernement vient d’annoncer un fonds de compensation pendant les six mois d’autorisation de vente à perte.
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