Les questions que pose le mouvement des "gilets jaunes"
Quelle solution à cette crise sociale et politique face au dialogue impossible entre les "gilets jaunes" et le gouvernement ?
Les portes d'un des magasins du centre-ville de Toulouse (Haute-Garonne) sont fermées pour des raisons de sécurité, samedi 1er décembre. Impossible pour les clients d'acheter quoi que ce soit. À quelques mètres de là, la manifestation des "gilets jaunes" dégénère. Ce mouvement est-il toujours aussi populaire ? "Je soutiens les 'gilets jaunes', mais ce qu'il se passe là, je ne trouve pas cela normal. Les magasins devraient pouvoir rester ouverts, les gens acheter sinon on va faire mourir les commerçants", réagit une passante. "Je trouve cela aberrant", fustige un autre riverain. En centre-ville, les "gilets jaunes" et les passants se font de grosses frayeurs, pourtant nombreux sont ceux qui continuent à les soutenir. "C'est pour nos enfants qu'ils se battent, c'est pour nous", défend une passante.
Des représentants contestés
Aucune violence en revanche sur un péage au sud de Bordeaux (Gironde). Ces "gilets jaunes" sont atterrés par ce qu'il se passe à Paris, samedi 1er décembre. Est-ce un conflit sans précédent ? Un mouvement sans précédent en tout cas dans la diversité des revendications présentées : baisse du carburant, mais aussi augmentation du pouvoir d'achat, ou encore rétablissement de l'impôt sur la grande fortune. Un dialogue difficile avec les autorités, notamment parce que les huit représentants des "gilets jaunes" sont contestés.
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