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Prix du carburant : "J'ai bon espoir qu'on arrive à s'entendre" sur "une mesure", déclare Olivier Marleix, le chef du groupe LR à l’Assemblée nationale

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Selon le député d'Eure-et-Loir, il faut que le gouvernement aille plus loin pour aider les automobilistes face à la hausse du prix des carburants.

"J'ai bon espoir qu'on arrive à s'entendre" avec le gouvernement sur "une mesure de baisse du carburant pour nos compatriotes français à la pompe dès la rentrée", a déclaré mercredi 20 juillet sur franceinfo Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale. Le texte sur le pouvoir d'achat est discuté au Parlement et le carburant, "est la question centrale" car "c'est la fiscalité la plus injuste", estime-t-il.

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La remise à la pompe de 18 centimes par litre pour tous mise en place par le gouvernement en urgence pour faire face à la flambée des prix du cours du pétrole va bientôt disparaître. Le gouvernement veut s'engager sur une mesure plus ciblée. "On y travaille. Nous sommes une opposition qui veut être utile. Pour nous, c'est la question centrale parce que c'est la fiscalité la plus injuste, c'est la fiscalité sur la France qui se lève tôt pour aller bosser et qui a besoin d'une voiture", a-t-il expliqué.

"Tout faire pour se rapprocher de 1,50 euro" le litre

Aujourd'hui, le dispositif qui sera mis en place n'est pas encore connu : "On a demandé au gouvernement de tout faire pour se rapprocher de 1,50 euro" le litre. "On est en train de discuter de tout ça" avec une Première ministre, Elisabeth Borne, qui fait "preuve d’écoute". "L'aide de 18 centimes devait s'arrêter à la rentrée. On ne peut pas laisser nos compatriotes sans solution", a-t-il affirmé. Il faut "une mesure immédiate qui s'applique aux Français qui travaillent, mais aussi aux retraités modestes contraints de se déplacer", dit-il.

Par ailleurs, Les Républicains ont proposé un autre dispositif au gouvernement. Le doublement du chèque transport défiscalisé de 200 euros que les employeurs peuvent donner aux salariés. "On aimerait qu'il soit porté à 400 euros", préconise-t-il.  Dans ce cas, "la mesure de coup de pouce de l'État" qui sera mise en place "pourrait être une mesure en attendant que les employeurs prennent un peu le relai", propose-t-il.

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