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Grève à la SNCF : le sénateur LR Philippe Tabarot dénonce "des méthodes de maîtres-chanteurs"

Alors qu'une grève doit démarrer à la SNCF ce vendredi, après l'échec des négociations entre syndicats et direction, le sénateur LR Philippe Tabarot a plaidé sur franceinfo pour des "discussions plus larges", afin "d'arrêter de prendre en otage les usagers". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gare de Marseille Saint-Charles (illustration), le 14 janvier 2019.  (SPEICH FREDERIC / MAXPPP)

"Ce sont des méthodes de maîtres-chanteurs qui sont utilisées", a déclaré mercredi 15 décembre sur franceinfo le sénateur LR des Alpes-Maritimes Philippe Tabarot, membre de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, alors que les négociations entre les syndicats et la SNCF ont échoué avant le début d'une grève prévue pour vendredi 17 décembre.

"C'est désagréable de penser au week-end que vont passer nos concitoyens dans des gares qui vont se transformer en camps de fortune, dans des trains bondés au mépris des règles sanitaires, pendant les fêtes de Noël", s'est-il agacé, évoquant un préavis de grève qui "tombe au plus mauvais moment."

"L'entreprise est quasiment en train de se suicider, si ce mouvement de grève va jusqu'au bout"

Philippe Tabarot

à franceinfo

Philippe Tabarot estime que ce mouvement est "paradoxal" puisque "d'autres syndicats avaient signé un accord avec le président Farandou, avec des primes sur les petits salaires et un certain nombre de promotions en interne". Pour lui, la direction ne peut pas faire plus alors que l'entreprise "perd des milliards d'euros chaque année", insistant sur le fait que chaque jour de grève "coûte 20 millions de déficit supplémentaires".

Le sénateur LR des Alpes-Maritimes en a déjà appelé au gouvernement pour résoudre cette situation "intenable" qui est un "aveu d'échec", alors que "la SNCF perçoit 12 milliards d'argent public par an" et qu'il "n'y a pas un service de qualité en retour." Il plaide aussi pour des "discussions très claires" dans le cadre d'un dialogue social, qui doit permettre "d'arrêter de prendre en otage les usagers."

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