L'accord sur les fins de carrière à la SNCF était "de notoriété publique" et n'a pas été "négocié en cachette", affirme Sud Rail

Sur France Inter, samedi, le secrétaire fédéral du syndicat, Fabien Villedieu, fustige la réaction du ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, qui a assuré ne pas avoir été averti.
Article rédigé par franceinfo
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Un train SNCF à la gare de Lyon Part-Dieu, le 4 octobre 2022. (MAXIME JEGAT / MAXPPP)

L'accord sur les fins de carrière à la SNCF était "de notoriété publique" et n'a pas été "négocié en cachette", affirme Fabien Villedieu, secrétaire fédéral Sud Rail, samedi 4 mai, sur France Inter. Il fustige la réaction du ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, qui a assuré, jeudi, ne pas avoir été averti. Bercy a convoqué Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, pour qu'il "rende des comptes".

D'après Fabien Villedieu, cet accord était annoncé "depuis le 8 février". Signé le 22 avril, il va permettre aux cheminots de cesser leur activité avant la retraite et de bénéficier d'une rémunération à 75% pendant plus d'un an non travaillé. Cela va coûter 35 millions d'euros par an à la SNCF. "Quand on fait 1,3 milliard de bénéfices, on peut absorber ce coût de 35 millions", estime le secrétaire fédéral de Sud Rail.

Le syndicaliste dénonce un "cheminot bashing" de la part du gouvernement. "Quand on fait grève, on gueule parce qu'on fait grève. Quand on trouve un accord et qu'on ne fait pas grève sur les ponts du mois de mai, on gueule parce qu'on a trouvé un accord", s'agace-t-il.

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