Les 1 200 voyageurs d'un TGV évacués pendant plusieurs heures dans la Sarthe, en raison d'une forte odeur dans une rame

Les 1 200 voyageurs d'un TGV Paris-Nantes ont été évacués de leur train au niveau de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), jeudi 11 juillet au soir, en raison d'une "odeur forte et incommodante" venue des toilettes, ont fait savoir la SNCF et la préfecture.

"Les agents SNCF ont fait appel aux pompiers pour procéder à des vérifications immédiates", a précisé l'entreprise ferroviaire à l'AFP. Une dizaine de personnes présentant des symptômes d'irritation ont été examinées et mises en observation, mais aucune d'entre elles n'a eu besoin d'être hospitalisée, a ajouté la SNCF à l'AFP.

"Les personnes incommodées ne présentent désormais plus de symptômes. Les analyses réalisées ne démontrent aucune nocivité des substances retrouvées ayant pu être à l'origine des symptômes", a souligné la préfecture dans un communiqué, sans plus de détails. 

Intervention du Samu 

Trois salles avaient été mises à la disposition des voyageurs évacués par la mairie de Sablé. Des dizaines de personnes s'y étaient abritées, pour certaines allongées par terre sur des matelas de gymnastique.

"Le Samu est sur place et s’occupe d’une quinzaine de voyageurs qui ont été isolés et sont porteurs de masques", a précisé le média local Les Nouvelles de Sablé dans un article publié dans la nuit. 

Mais un grand nombre de voyageurs avaient préféré rester dans la gare en attendant de pouvoir reprendre leur voyage, tandis que d'autres avaient trouvé d'autres moyens de transport pour rejoindre leur destination finale. Les voyageurs encore présents ont pu repartir à 2h19, a constaté le photographe de l'AFP en gare de Sablé-sur-Sarthe.

"Un acte de vandalisme" ? 

"Après vérifications, les passagers peuvent regagner le train pour continuer leur voyage dans la rame non concernée par l'incident. La SNCF a organisé le trajet pour permettre aux passagers de disposer de correspondances pour être acheminés vers leur destination", a annoncé la préfecture.

Le train, parti de Paris à 18h50, avait été arrêté en gare après que plusieurs passagers de la voiture 18 ont signalé se sentir mal, certains parlant de la présence d'"un gaz dans les toilettes", a indiqué à l'AFP une voyageuse.

Une passagère interrogée par Les Nouvelles de Sablé a déclaré qu'un message avait été diffusé dans le train signalant "un acte de vandalisme". "Je suis allé aux toilettes et en sortant, j'ai été incommodé par ce qui me semblait être de la bombe lacrymogène", a témoigné auprès du même média un autre voyageur se trouvant dans la rame concernée.