Voiture : la prime à la casse revue à la baisse
Victime de son succès, la prime à la conversion automobile sera plus difficile à obtenir dès le 1er août. Le gouvernement a complexifié les règles.
Depuis sept mois, les casses automobiles sont remplies et les épaves de voitures s'entassent, symbole du succès de la prime à la conversion. Un succès qui coûte cher cependant. Le gouvernement prévoyait 596 millions pour financer la prime, mais les prévisions font monter les enchères à 900 millions d'euros. Pour réduire la facture, les critères vont se durcir dès le 1er aout. Fin de la prime pour les véhicules de plus de 60 000 euros, idem pour les Crit'Air 2 immatriculés avant le 1er septembre 2019.
Action contre la pollution
La prime sera reversée à des véhicules encore moins polluants. Les diesels immatriculés avant le 1er septembre 2019 seront exclus. "Quand on est sur un véhicule d'occasion, c'est beaucoup 2 000 euros, donc cela peut remettre en cause l'achat", regrette un homme. L'État veut faire des économies, il y aura donc des gagnants et des perdants. Les ménages gagnants plus de 32 470 euros vont perdre la prime Crit'Air 1. La ministre de la Transition écologique a défendu sa mesure avec son objectif de sortir les véhicules les plus polluants du parc français.
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