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Transports : le lent développement du fret fluvial, pourtant pratique et écologique

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Transports : le lent développement du fret fluvial
Article rédigé par France 3 - P.-L. Monnier, M. Birden, J. Jonas, S. Malin
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Le fret ferroviaire ne représente que 9 % du transport de marchandises, contre 89 % par la route, et à peine 2 % pour le fret fluvial. Le transport par bateau a pourtant des atouts : moins polluant, il est également plus pratique pour rentrer au coeur des villes.

Paris est encore endormi. Sur la route, le ballet des livraisons en camion débute, et sur l’eau, quelque chose se prépare aussi. Un camion arrive au port de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne). Toute la cargaison, plus de 15 tonnes, va prendre la Seine. Le bateau peut transporter de six à dix camions. A bord, du carrelage ou encore du ciment. Le fret fluvial progresse lentement : 14 millions de tonnes ont été transportés sur la Seine en 2014, contre 15,4 millions en 2022. Une goutte d’eau dans le transport des marchandises.  

Moins de consommation de CO2 

Grâce au fret fluvial, la SNCF estime avoir évité 800 camions dans Paris. Ce mode de transport est un peu plus cher, mais plus fiable dans la capitale. En France, le fret fluvial reste confidentiel, et représente seulement% du transport de marchandises. 

Mais le procédé s’étend en France, comme à Strasbourg (Haut-Rhin). À peine le temps de décharger, ce sont des livreurs qui prennent le relais, et qui remplacent les camionnettes. La formule ne coûte pas plus cher. Le système, qui existe à Strasbourg et à Lyon (Rhône), pourrait être dupliqué dans une vingtaine de villes. L'enjeu est de taille : le transport fluvial émet jusqu’à 5 % moins de CO2 que le transport routier.  

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