Un premier export du Rafale serait en passe de réussir
L'avion de combat équipe depuis 2004 l'armée française, mais n'a jamais trouvé preneur à l'étranger. Dans "Le Figaro", le PDG de Dassault Aviation évoque une potentielle vente.
Le Rafale va-t-il trouver preneur à l'étranger ? Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, affirme dans Le Figaro (article réservé aux abonnés), samedi 7 février, que l'avionneur est en passe de "réussir le premier contrat export", de l'avion français de combat, qui équipe l'armée française depuis 2004.
"Je reste très prudent, tempère Eric Trappier dans les colonnes du Figaro, où il se refuse à nommer l'acquéreur potentiel. Nous avons plusieurs prospects au Moyen-Orient qui sont très actifs. En Egypte, il reste encore plusieurs étapes à franchir. Nous menons un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe."
Des discussions avec l'Egypte et l'Inde
Les Echos affirmait vendredi que la France était sur le point de conclure avec l'Egypte un plan de financement pour lui vendre 24 avions de combat Rafale et une frégate multimission FREMM, un marché évalué entre 5 et 6 milliards d'euros. Selon le quotidien économique, le plan de financement pourrait être bouclé cette semaine.
Par ailleurs, Paris et New Delhi avaient promis début décembre de conclure "rapidement" la vente de 126 Rafale à l'Inde. S'il était conclu, le contrat géant, en négociations depuis janvier 2012, mettrait fin à une quinzaine d'années d'espoirs et de déconvenues pour tenter d'exporter l'appareil de Dassault Aviation.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.