Val-de-Marne : un jeune homme de 18 ans se jette par la fenêtre d'un RER en marche pour échapper à ses agresseurs
Cinq jeunes, âgés de 14 à 17 ans, ont été mis en examen. Ils ont frappé à plusieurs reprises la victime.
Cinq mineurs âgés de 14 à 17 ans ont été mis en examen vendredi 27 juillet, pour une agression sur un jeune homme de 18 ans dans le RER C, a appris franceinfo de source judiciaire, confirmant une information du Parisien. La victime avait dû se jeter d'un train en marche, afin d'échapper à ses agresseurs.
Les faits se sont déroulés le 15 juillet, vers 16h15. Le jeune homme de 18 ans se trouve dans le RER lorsqu'il croise un groupe de cinq jeunes qu'il connaît visiblement. Les cinq mineurs, âgés de 14 à 17 ans, commencent à l'agresser à coup de poings et de pieds. Le jeune homme tente alors de s'échapper en se réfugiant à l'étage du wagon. Ses agresseurs le suivent et lui assènent à nouveau plusieurs coups. Pour s'échapper, la victime ne voit d'autre solution que de sauter par la fenêtre du train qui roule à 80km/h, à la hauteur de la gare de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne).
La victime toujours hospitalisée
Les voyageurs tentent alors de tirer le signal l'alarme, mais celui-ci ne fonctionne pas. C'est le chauffeur du RER suivant qui donne l'alerte après avoir repéré le jeune homme allongé à proximité des voies. Les jours de la victime ne sont pas en danger, mais est grièvement blessé avec plusieurs fractures. Le jeune homme s'est vu prescrire 42 jours d'ITT et est toujours hospitalisé. Les agresseurs, qui avaient pu prendre la fuite à leur arrivée en gare de Paris-Austerlitz, ont pu être identifiés par la Sûreté régionale des transports grâce aux images de vidéosurveillance.
Les cinq mineurs ont été interpellés mardi 24 juillet et placés en garde à vue. Quatre d'entre eux ont été identifiés comme les agresseurs, le cinquième n'ayant été que spectateur. Une information judiciaire a été ouverte. Ils ont été mis en examen vendredi pour "violences en réunion avec mutilation ou infirmité permanente". Quatre d'entre eux ont été placés en détention provisoire. Le cinquième est sous contrôle judiciaire.
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