Un plan de 351 départs volontaires a été présenté vendredi aux salariés des chantiers navals STX
Il a été dévoilé vendredi aux salariés lors d'un comité d'entreprise extraordinaire en marge duquel 400 ouvriers ont manifesté à l'appel de la CGT.
Les chantiers qui emploient 2.400 salariés et 5.000 sous-traitants, n'ont plus en commande que deux paquebots et un troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC) de la Marine française.
Selon Eric Breux, directeur des ressources humaines de STX France, la branche française du groupe sud-coréen, le chiffre d'affaires, qui s'élevait en 2008 à 1,2 milliard d'euros, est presque divisé par deux. "Dans le meilleur des cas, nous allons remonter à 900 millions d'euros de chiffre d'affaires", explique-t-il. Confrontés à plusieurs annulations et à des reports de projets, les anciens Chantiers de l'Atlantique n'ont plus signé de commande depuis 2007.
Des indemnités, d'un montant global de 10 millions d'euros, seront versées aux salariés en partance, s'ils sont porteurs d'un projet extérieur à l'entreprise validé par une commission ad hoc.
Les bureaux d'études et les services commerciaux ne seront pas affectés par le plan de départs volontaires. "Nous voulons être présents sur tout ce qui bouge dans le domaine de la construction navale sur la planète et garder la capacité de faire très vite des prototypes", a indiqué Eric Breux. "Il y a actuellement une dizaine de projets de navires à passagers. Les gens ont envie de commander, mais se heurtent à des difficultés de financement".
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