Vendée : quand une commune se bat pour garder son bar
Pour maintenir un peu d'animation, la commune de Xanton-Chassenon a repris le bar qui venait de fermer.
Jamais la France n'avait compté aussi peu de cafés. D'après une étude de l'Ifop, il reste un peu moins de 35 000 bistrots. Il y en avait 600 000 en 1960. Ces disparitions touchent surtout le monde rural. En Vendée, la commune de Xanton-Chassenon, 750 habitants, a donc décidé de racheter le bar qui venait de fermer. Trois fois par semaine, le centre du village s'anime avec la venue du boulanger et l'ouverture du dernier commerce : le Kikafé. Le bistrot est associatif.
300 adhérents
Entre 10 et 13 heures, les habitués, une petite douzaine, passent y prendre un verre. "C'est convivial. On peut discuter pendant une, une heure et demie, et c'est vraiment sympa", note l'un d'eux. Installée récemment dans la commune, Angélique vient aussi faire son tour au café. "Surtout la semaine où on se sent un peu seule. Les enfants sont à l'école, le mari au travail. Ça permet de ne pas rester seule et de ne pas déprimer dans son coin tout simplement", explique-t-elle. Ouvert depuis le mois de mai, le Kikafé est géré des bénévoles qui se démènent pour redonner une âme à ce café qui a connu ses heures de gloire dans les années 1980. Propriétaire des murs, la commune voulait que ce lieu vive une seconde jeunesse. Depuis sa créatoin, le Kikafé compte 300 adhérents et ils sont nombreux à y venir un dimanche par mois.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.