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Départementales : la droite arrive en tête au 1er tour avec 36,4%, selon une estimation Ipsos / Sopra Steria

L'UMP et les candidats soutenus par celle-ci remportent 32,5% des suffrages au premier tour.

Article rédigé par franceinfo
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Nicolas Sarkozy à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), le 20 mars 2015. (CITIZENSIDE/FRANÇOIS LOOCK / AFP)

C'est la grande gagnante du premier tour des élections départementales. La droite remporte 36,4% des suffrages, selon notre estimation Ipsos / Sopra Steria, dimanche 22 mars. L'UMP et les candidats soutenus par celle-ci remportent 32,5% des suffrages, loin devant le PS et ses alliés (28%) et la Front national (25%).

Selon d'autres instituts de sondage, l'UMP arrive toujours en tête des suffrages, mais avec des chiffres différents. Ainsi, selon l'institut CSA, l'UMP alliée à l'UDI obtient 31% des voix. Ifop Fiducial donne l'UMP et l'UDI en tête avec 29,2%.

>> La soirée des élections départementales en direct dans notre live

Le parti de Nicolas Sarkozy détenait jusque-là 41 départements sur 101. Son ambition est de contrôler, à l'issue du second tour, deux tiers des départements. L'UMP, alliée à l'UDI, pourrait gagner de 20 à 30 départements.

"Une profonde aspiration au changement", selon Sarkozy

Ces élections départementales sont une première marche dans la reconquête du pouvoir par l'UMP, avant la primaire interne de 2016 et l'élection présidentielle de 2017. Pour Nicolas Sarkozy, ces résultats montrent une "profonde aspiration des Français au changement".

VIDEO. Départementales : Pour Nicolas Sarkozy,"l'alternance est en marche, rien ne l'arrêtera" (France 2)

Même tonalité du côté du maire de Bordeaux. Alain Juppé évoque un désaveu pour la majorité gouvernementale au soir du premier tour.

Un ni-FN, ni-PS réaffirmé pour le second tour

En vue du second tour et en cas de duels FN-PS, le président de l'UMP a également rappelé la ligne du "ni-ni" adoptée en bureau politique, en février dernier, au moment de la législative partielle dans le Doubs. Nicolas Sarkozy avait opté pour ni PS, ni FN. Néanmoins, au sein de l'UMP, cette ligne est loin de faire l'unanimité. Alain Juppé ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet défendent, eux, la position d'un front républicain.

"Il n'y aura aucun accord local ou national avec les dirigeants du FN", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Les élus dès le 1er tour

Parmi les personnalités de l'UMP élues dès le premier tour, Eric Ciotti, le président sortant du conseil général des Alpes-Maritimes, a annoncé sa réélection. 

L'entourage de Patrick Devedjian, le président sortant du conseil général des Hauts-de-Seine, annonce également sa réélection au premier tour dans son canton d'Antony.

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