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Lozère, Pyrénées-Orientales, Ardèche…Les départements qui sauvent l'honneur de la gauche

Les motifs de satisfaction sont maigres pour le PS et ses alliés, qui réussissent toutefois à conserver quelques départements, et même à en faire basculer un : la Lozère.

Article rédigé par Ilan Caro
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Au siège du PS, à Paris, le 23 octobre 2014. (PATRICK KOVARIK / AFP)

Avec une trentaine de départements perdus, la gauche enregistre l'une de ses pires défaites électorales, dimanche 29 mars. Les motifs de satisfaction sont maigres pour le PS et ses alliés, qui réussissent toutefois à conserver quelques départements, et même à en faire basculer un : la Lozère.

Une seule conquête : la Lozère

La gauche a remporté la Lozère en s'imposant dans sept cantons sur treize, selon des résultats définitifs communiqués par la préfecture. Le député UMP Pierre Morel-A-L'Huissier y a notamment été battu dans le canton de Chirac.

Tous les conseillers généraux sortants de droite sont battus, à l'exception de l'actuel président du conseil général, Jean-Paul Pourquier, souligne Midi-Libre.

Quelques départements sauvés

Meurthe-et-Moselle. La gauche conserve ce département en remportant 14 cantons sur 23, contre 9 pour la droite unie UMP-UDI-MoDem, selon les responsables départementaux du Parti socialiste. Il s'agit du seul département remporté par la gauche en Lorraine. Ici, le Front national n'aurait remporté aucun canton.

Gers. "La majorité restera la majorité de gauche dans le Gers", a assuré Philippe Martin, président du conseil général sortant. L'ex-ministre PS de l'Ecologie a dit avoir été réélu en réunissant 49,2% des voix dans son canton de Baïse-Armagnac, face aux binômes UMP et FN. 

Ardèche. Le département de l'Ardèche reste le seul territoire de la région Rhône-Alpes à gauche, après les victoires de la droite dans l'Ain et dans la Drôme. La gauche remporte largement la mise avec 12 cantons, contre 5 à la droite.

Pyrénées-Orientales. Alors que la droite comptait reprendre le département, c'est finalement la gauche qui l'emporte largement, avec 11 cantons contre 6 à la droite.

Finistère. Le PS conserve de justesse le Finistère, avec 14 cantons sur 27. La progression de la droite observée au premier tour n'a donc pas été suffisante pour faire basculer le département breton.

Val-de-Marne. La gauche remporte 14 cantons sur 25 dans ce département, le dernier présidé par le PCF (depuis 1976), l'Allier ayant basculé à droite.

Gironde. La gauche, partie dispersée, s'est rassemblée au second tour dans le département, où la droite s'est heurtée à une insuffisante réserve de voix. La gauche enlève 22 cantons au total et n'en laisse que 10 à la droite, grâce notamment à des triangulaires où le Front national s'était maintenu.

Gard. La victoire est amère dans le département : la gauche conserve une majorité relative avec 22 élus, mais le président sortant du conseil général, le PS Jean Denat, a été battu dans son canton de Vauvert. La droite obtient de son côté 20 conseillers, contre quatre pour le Front national.

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