Regardez et commentez le débat entre les "Spitzenkandidaten", les candidats à la présidence de la Commission européenne
Les six candidats à la présidence de la Commission européenne s'affrontent à 21 heures lors d'un débat organisé au Parlement européen.
Ce qu'il faut savoir
Six prétendants pour un poste. Franceinfo (sur le canal 27 de la TNT) diffuse, mercredi 15 mai, à partir de 21 heures, le débat organisé par le Parlement européen entre les candidats à la présidence de la Commission européenne, également appelés Spitzenkandidaten. Une rencontre animée par trois journalistes : la Française Emilie Tran Nguyen (France 3), la Finlandaise Annastiina Heikkilä et l'Allemand Markus Preiss.
Six "Spitzenkandidaten". Les principaux partis européens représentés au Parlement européen ont chacun désigné un chef de file qui sera leur candidat au poste de président de la Commission européenne, après les élections européennes du 26 mai. Sur le plateau, installé dans l'Hémicycle bruxellois, débattront l'Allemand Manfred Weber pour le Parti populaire européen (droite), le Néerlandais Frans Timmermans pour le Parti socialiste européen (gauche), le Tchèque Jan Zahradil pour les Conservateurs et réformistes européens (eurosceptiques), la Danoise Margrethe Vestager pour l'Alliance des démocrates et libéraux (centristes), l'Allemande Ska Keller pour les Verts et le Belge Nico Cué pour le Parti de la gauche européenne (gauche radicale).
Un débat en trois parties. Les candidats à la présidence de la Commission européenne balaieront les principaux thèmes de la campagne en trois parties. La première sera consacrée aux politiques européennes et aux institutions (la crise démocratique, le Brexit, les inégalités et la fiscalité, l'immigration...). La seconde traitera de l'environnement (changement climatique, déchets, santé...). Enfin, la troisième abordera les valeurs de l'Europe et l'international (droits de l'homme, numérique...).
Qui dirigera la Commission européenne ? Depuis 2014, le président de l'organe exécutif de l'UE est le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker. Son successeur sera élu en juillet par les eurodéputés, mais c'est bien au Conseil européen (instance regroupant les chefs d'Etat et de gouvernement) qu'il reviendra de proposer un nom. Le Parlement européen tient à ce que le nom proposé soit l'un des six Spitzenkandidaten, en fonction du résultat des élections. Mais plusieurs dirigeants, dont Emmanuel Macron, ont prévenu qu'ils pourraient s'affranchir de cette règle, qui n'est pas inscrite dans les traités.